Ces portraits de femmes, aux visages fardés tels des masques de sculptures, explorent la frontière fragile entre apparence et essence. Le maquillage, loin de dissimuler, devient ici un artefact, une sculpture vivante où chaque trait souligne le paradoxe d’une identité à la fois figée et mouvante. Ces femmes-masques incarnent la tension entre l’être et le paraître, entre ce que nous exposons et ce que nous préservons, avec la douceur d’une porcelaine sculptée et l’intensité d’une émotion contenue.
Leurs regards sont des fenêtres entrouvertes sur des mondes intérieurs, des univers façonnés par les attentes sociales, les jeux de rôles, les masques que nous portons chaque jour. Elles sont statues et chair, silence et cri, dévoilant, sous le fard, une humanité vibrante.