En automne, la nature s’endort, haletante, Dans des rêves dorés où l’ombre se plante. Des jaunes criards griffent la nuit qui s’étire, Noirs profonds en racines, sous les soupirs. La jeune femme, funambule du silence, S’offre à l’éclat sourd d’une feuille qui danse. Le vent tisse des fils entre son corps et l’ailleurs, Un pacte fragile entre l’éphémère et la peur. Et là, couchée dans l’écho d’un dernier orage, Elle devient l’automne, son secret, son visage.

En automne, la nature s’endort, haletante,
Dans des rêves dorés où l’ombre se plante.
Des jaunes criards griffent la nuit qui s’étire,
Noirs profonds en racines, sous les soupirs.
La jeune femme, funambule du silence,
S’offre à l’éclat sourd d’une feuille qui danse.
Le vent tisse des fils entre son corps et l’ailleurs,
Un pacte fragile entre l’éphémère et la peur.
Et là, couchée dans l’écho d’un dernier orage,
Elle devient l’automne, son secret, son visage.
 
Rouge érable, noir abîme. L’automne s’effeuille dans un souffle suspendu. Elle repose, une ombre endormie sur le tapis de feuilles rouges, comme un éclat d’étoile tombé trop tôt. Sa robe, fragile, s’effiloche en volutes carmines, caressée par un murmure de vent sombre. Le mur, face à elle, dresse sa nuit compacte, un labyrinthe d’incompréhensions où chaque pierre porte le poids d’un silence. Le rouge enlace le noir, un tango lent, une fusion incertaine. Elle semble flotter, entre souffle et songe, entre chair et écho, dans cette lumière brûlante où même l’ombre hésite à la quitter.
 
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Thème(s) : Catégories Automne, Hiver, Uncategorized

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