En automne, la nature s’endort, haletante, Dans des rêves dorés où l’ombre se plante. Des jaunes criards griffent la nuit qui s’étire, Noirs profonds en racines, sous les soupirs. La jeune femme, funambule du silence, S’offre à l’éclat sourd d’une feuille qui danse. Le vent tisse des fils entre son corps et l’ailleurs, Un pacte fragile entre l’éphémère et la peur. Et là, couchée dans l’écho d’un dernier orage, Elle devient l’automne, son secret, son visage.
En automne, la nature s’endort, haletante, Dans des rêves dorés où l’ombre se plante. Des jaunes criards griffent la nuit qui s’étire, Noirs profonds en racines, sous les soupirs. La jeune femme, funambule du silence, S’offre à l’éclat sourd d’une feuille qui danse. Le vent tisse des fils entre son corps et l’ailleurs, Un pacte…Lire la suite de « En automne, la nature s’endort, haletante, Dans des rêves dorés où l’ombre se plante. Des jaunes criards griffent la nuit qui s’étire, Noirs profonds en racines, sous les soupirs. La jeune femme, funambule du silence, S’offre à l’éclat sourd d’une feuille qui danse. Le vent tisse des fils entre son corps et l’ailleurs, Un pacte fragile entre l’éphémère et la peur. Et là, couchée dans l’écho d’un dernier orage, Elle devient l’automne, son secret, son visage. »