La baie des Anges – Nice 1 février 2019 Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste…Lire la suite de « Vague à l’âme »
Quelques portraits saisis au vol dans Séville. On appelle canon (la règle), d’après un livre perdu du sculpteur grec ancien Polyclète, l’ensemble des critères de proportions des membres qui définisent en Europe la beauté à certaines époques. Le critère s’applique en premier lieu à la représentation des corps, qu’on peut beaucoup plus facilement rapprocher d’un idéal abstrait, par la…Lire la suite de « Quelques Canons de beauté »
Ce matin dans ma petite vallée la Roudoule était couverte de dentelle. Alors je ne vais pas broder, mais c’était vraiment féérique. Les sables rouges donnaient à la glace une dimension graphique qui sublimait le froidure de l’hiver. La nature est belle quand elle a l’aspect de l’art, et l’art ne peut être appelé beau…Lire la suite de « La nature est-elle créative? »
« Cieux déchirés comme des grèves,En vous se mire mon orgueil ;Vos vastes nuages en deuil Sont les corbillards de mes rêves,Et vos lueurs sont le refletDe l’Enfer où mon cœur se plaît. » J’usqu’en enfer Baudelaire Partagez Likez !
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Quelques portraits saisis en ville sans pose et dans leur spontanéité. Une belle diversité de personnes et de chemins de vie Devant un Portrait Des fluides moments nul ne voit le passage, Et le printemps des jours s’éteint comme il est né ; C’est insensiblement, sur le fleuve de l’âge, Qu’à la froide vieillesse un homme est entraîné. …Lire la suite de « Quelques figures rencontrées dans Nice »
au clair de la lune. Quelques élucubrations sur la lune. La lune blanche… Paul Verlaine La lune blanche Luit dans les bois ; De chaque branche Part une voix Sous la ramée… Ô bien-aimée. L’étang reflète, Profond miroir, La silhouette Du saule noir Où le vent pleure… Rêvons, c’est l’heure. Un vaste et tendre Apaisement Semble…Lire la suite de « Lunatique »
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A m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi, Et regarder le soleil qui s’en va, Te parler du bon temps qui est mort et je m’en fou, Te dire que les méchants c’est pas nous, Que si moi je suis barge, ce n’est que de tes yeux, Car ils ont l’avantage d’être deux, Et entendre ton rire s’envoler aussi haut, Que s’envolent les cris des oiseaux, Te raconter enfin qu’il faut aimer la vie, Et l’aimer même si le temps est assassin, Et emporte avec lui les rires des enfants,…